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  • Anne Bourat

Sacré Paris ! L’architecture des édifices religieux inspire la création



*Pour l’achat de chaque pièce de ma Collection “Coeur de Paris”,

10€ sont reversés à l’association Recherche sur Alzheimer*



Le tissu religieux dans Paris : une constellation à même le sol qui nous invite à lever les yeux

A Paris, les lieux sacrés comme les églises ou les synagogues sont présents en grand nombre. Tous sont caractéristiques de l’époque dans laquelle ils sont érigés, témoignent de la vision du sacré.


L’architecture des lieux sacrés est pensée afin que le fidèle plonge dans une atmosphère de sérénité, où toute l’attention spirituelle converge vers un centre, l’espace de célébration. Pour autant, les autres parties de l’édifice ne sont pas en reste car le tout est conçu comme un espace de recueillement. L’équilibre architectural est alors propice à l’élévation spirituelle du croyant autant que l’émerveillement du profane.

Le plan des églises parisiennes est principalement celui en forme de croix latines, c’est-à-dire une croix dont la branche inférieure est plus longue que les autres. On entre par le narthex, on progresse dans la nef pour arriver à la croisée du transept. Au-delà, dans la prolongation de la nef, se trouve le chœur ainsi que d’éventuelles chapelles absidiales.


Plans d’une église d’architecture latine indiquant dans l’ordre : la nef, le narthex, le transept, le chœur.


Chaque édifice possède une histoire depuis sa création. Chaque architecture résulte d’un mélange entre la norme de l’époque et les aléas spécifiques au projet. La collection “Coeur de Paris” reproduit donc la structure de chaque bâtiment pour rendre hommage à l’unicité du lieu.

La Synagogue Hector Guimard et sa façade Art Nouveau


En plein cœur de Paris dans le quatrième arrondissement, cette œuvre tardive du maître parisien de l’Art Nouveau Hector Guimard est inaugurée en 1914. Cette façade marquée par la verticalité et la symétrie témoigne de l’esprit de l’époque recherchant l’ordre et la droiture.


Pour autant, sa singularité engage l’imagination : en bracelet ou en pendentif, Anne Bourat recrée cette architecture de dentelle en restituant des vides et des pleins, des fenêtres insolites qui invitent au rêve.




Pendentif Synagogue Hector Guimard – 90,00 € Bracelet Synagogue Hector Guimard – 60,00 €



Notre-Dame de Paris : le cœur véritable de la ville


ND de Paris ou le plus vaste édifice religieux européen du XIIe siècle. 6000 m2, 48 mètres de largeur et 127 mètres de longueur, avec des tours hautes de 69 mètres, des chiffres époustouflants et révélateurs d’une prouesse technologique pour les architectes et les bâtisseurs médiévaux. En forme de croix latine, la vedette de l’île de la Cité peut recevoir jusqu’à 9000 personnes. Les plus belles plumes de la littérature française glorifient Notre-Dame de Paris, en particulier Victor Hugo qui en fait le titre de l’une de ses oeuvres les plus incontournables. Elle devient ainsi la figure majeure de toute une ville: on comprend pourquoi elle est à ce jour le monument le plus visité de Paris et d’Europe !


Notre-Dame – 60,00 €



L’ambitieuse Saint Sulpice, éternelle seconde


Impressionnante, construite au XVIIe siècle au cœur du sixième arrondissement, elle avait pour vocation d’être la plus grande église de Paris. Longue de 120 mètres, haute de 30 mètres et large de 57 mètres, elle n’a pourtant pas réussi à détrôner la cathédrale Notre-Dame. Ce n’est pas faute d’avoir de quoi faire parler d’elle, car plusieurs personnalités ont élu l’édifice pour se marier, Victor Hugo et Adèle Foucher, ou encore Camille et Lucile Desmoulins.

Son plan architectural suit les édifices jésuites arrivés en France début du XVIIe qui voulaient adapter les lieux à la liturgie catholique réformée par le concile de Trente, indiquant « une église en croix latine, à nef unique, cantonnée de chapelles communicantes et transept peu saillant, voutée en berceau, fenêtres hautes, coupole à la croisée, façade à deux ordres superposés de largeur inégale couronnée d'un fronton ».

Saint Sulpice – 60,00 €



Saint Roch, entre baroque et classique, la reine des artistes


Située dans la luxueuse rue Saint-Honoré, l’église Saint Roch est bâtie entre 1653 et 1722 sur les plans initiaux de Jacques Mercier. 126 mètres de long, style baroque, monument historique depuis 1914. Pillée à la Révolution, elle accueille sur son parvis les combats des insurrections du 13 vendémiaire (5 octobre 1795). Aujourd’hui, elle est appelée « église des artistes » : l’aumônerie des artistes du spectacle y est installée, de nombreuses obsèques y ont été célébrées et elle renferme une vaste collection d’œuvres d’art.


Saint Roch – 60,00 €

La Trinité, le carré d’or


C'est la plus jeune et la plus brillante. La cathédrale orthodoxe russe de la Sainte trinité est conçue dans les styles architecturaux byzantin et russe avec cinq clochers à bulbe traditionnels. Elle est dédiée à la Sainte Trinité et créée dans la perspective de témoigner des relations historiques, culturelles et spirituelles entre France et Russie.


Sainte Trinité – 60,00 €



Saint Germain des Prés, la grand-mère immortelle aux milles anecdotes

A l’instar d’autres églises parsemées dans la ville, Saint Germain des Prés est un monument qui a connu de nombreuses modifications au fil du temps. Plus vieille église parisienne datée de 543, son architecture sensiblement irrégulière lui confère un caractère unique. Pour autant la noblesse du style roman de Saint Germain des Prés est doublée par l’image fantasmée du quartier éponyme. Au-delà de ses constructions mitoyennes, ce sont les plumes de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir qui s’exercent au Café de Flore ou aux Deux Magots, c’est la trompette de Boris Vian, les caves de jazz alentour anciens lieux de débauche. En somme, la magie du monument tient en l’immense force évocatrice permise par son vieil âge.



Saint Germain des Prés – 60,00 €

La Madeleine : belle et rebelle


Ceinturée de ses 52 colonnes corinthiennes, ce temple périptère est un véritable retour à l’antique. Inspirée de l’architecture gréco-romaine, son apparence extérieure reproduit quasiment l’Olympieion à Athènes, bien que les colonnes de la Madeleine soient légèrement plus hautes. Napoléon voulait en faire un temple de la Gloire au retour de la campagne de Russie en 1812, avant de se raviser: «c’est aux prêtres qu’il faut donner nos temples à garder».


La Madeleine - 60,00 €

Saint Augustin, la bourgeoise moderne


Construite entre 1860 et 1871 sous la direction de l’architecte des Halles de Paris Victor Baltard, son originalité tient moins de son éclectisme stylistique mélangeant art roman et byzantin, que des matériaux constituant sa structure. Le mélange des styles caractérise en effet l’époque Napoléon III, visant à multiplier les monuments remarquables dans Paris pour faire des poches de misère des quartiers désirables. A l’inverse, l’emploi du fer et de la fonte dans la construction d’un édifice religieux est un acte tout à fait novateur. Ainsi, on ne retrouve ni contreforts ni arcs-boutants, mais la coupole parvient à culminer à 80 mètres de hauteur. Les croyants de l’époque ont applaudi cette innovation, réconciliant modernité et religion.


Saint Augustin – 60,00 €



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